Le poivre blanc de Penja

La recette du jour est agrémentée de poivre blanc de Penja (au Cameroun), j’en profite donc pour vous faire un petit topo sur ce poivre… Pour les impatients ou les vilains que le poivre n’intéresse pas, et qui cherchent une recette hyper facile, cliquez tout de suite sur le lien : carpaccio de poulet. Ceci dit, je comprends que votre curiosité soit attisée par ce carpaccio inhabituel, mais je crois que maintenant on fait des carpaccios (ou carpacci si on reste en Italien) avec à peu près toutes les viandes et les poissons, avec plus ou moins de bonheur, d’ailleurs… Bref, revenons à nos moutons, ce fameux poivre.

J’ai toujours eu un faible pour le poivre blanc, mais aussi beaucoup de déconvenues avec des poivres trop puissants, parfois avec un goût de fumée très prononcé, voire de souffre, bizarre… Mais en me documentant, j’ai su que certains poivres très blancs ont été traités au dioxyde de souffre, pour être très blancs et sans tâche. A éviter absolument, donc ! Rien de tout ceci avec ce petit bijou, plein de promesses, déjà, au museau…  En effet, il sent vraiment très bon. Son odeur est très chaude mais il n’est pas trop piquant, et il est très aromatique. Cela s’explique par le fait que le côté piquant vient de l’enveloppe (qui a été ici retirée, voir ici) et que les molécules aromatiques se concentrent dans le coeur de la graine. Vous allez me dire que ce doit donc être le cas pour tous les poivres blancs et je vous dirais que ce n’est pas faux, en bonne normande… Ceci dit, tous les poivres blancs n’ont pas le même arôme. Les saveurs de celui-ci sont très subtiles, il a même décroché en 2013 une IGP (Indication Géographique Protégée) !

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