Les proportions que je donne ici sont pour 4 personnes qui aiment beaucoup ce risotto ! Mais ce sont quand même des portions raisonnables. La photo est naze, je sais, il faut que je demande à Valentin…
– 300 gr de riz arborio, ou mieux, carnaroli
– 1 verre de vin blanc
– 1 oignon
– 1 paquet de lardons
– 1 courgette
– 1 litre de bouillon (mon secret, c’est le bouillon de cèpes, photo ci-contre, on n’en trouve que dans le nord de l’italie, et depuis peu, sur internet, Amazon UK))
Faire revenir dans de l’huile d’olive l’oignon émincé avec les lardons. Réserver. Dans la même sauteuse, faire revenir un peu les courgettes (elles n’ont pas à dorer, c’est juste pour les faire un peu cuire). Réserver aussi.
Ensuite, procéder à la préparation classique du risotto : faire nacrer les grains de riz, mouiller du vin blanc, remuer en permanence jusqu’à ce que le vin soit absorbé, puis continuer en ajoutant régulièrement du bouillon. La cuisson totale doit durer 18 minutes (à partir du moment où on met le vin).
Lorsque la cuisson est terminée, parsemer de quelques morceaux de beurre, mélanger, couvrir, attendre 2 min et servir aussitôt avec le parmesan rapé (ici, on préfère le grana pradano).
Il y a plusieurs secrets à la réussite d’un bon risotto : le choix du riz, la qualité du bouillon (maison, c’est mieux), et la température du bouillon, qui doit être chaud en permanence. Vous cuisinez avec 2 feux : 1 pour la casserole de bouillon, 1 pour la sauteuse du risotto. A titre d’exemple, sur mes plaques à induction, la plaque du bouillon est réglée sur 6, celle du risotto sur 7, pendant tout le temps de la préparation.
Enfin, le truc le plus important, même si quelques profanes vous diront toujours le contraire, pff…, c’est de mélanger en permanence. Bon vous pouvez quand même tirer une taf sur votre clope entre deux…