On est en Juin, si on faisait un clafoutis, aux cerises, évidemment ! Noires, de préférence. Vous mangez ça et vous retombez en enfance, dans le jardin de votre pépé, époque insouciante (pour vous)…. Allez, un peu de régression, c’est tendance, me suis-je laissé dire !

J’en vois déjà certains (peut-être pas tant que ça, en fait) qui se disent « c’est Patricia, une fille,  qui parle (oui, en l’occurrence, qui écrit, je sais !), donc elle devrait écrire « je me suis laissée dire » » !

Et ben, non, mes petits cocos, parce que ça a beau être un verbe transitif, il est suivi d’un infinitif, alors on ne l’accorde pas avec le Complément d’Objet, si Direct soit-il ! C’est chiant, hein ? C’est le Français… Mais c’est beau aussi, le Français, non ? Et la beauté, mes amis, ça se mérite, comme un délicieux clafoutis aux cerises …. Alors, laissez tomber le dico 5 minutes, et à vos fouets, à vos fourneaux, à vos papilles, que diable ! En vérité, je vous le dis, c’est bien plus simple que le Français, de cuisiner, veux-je dire.

Et, un dernier conseil : ne perdez pas votre précieux temps à chercher s’il vaut mieux être respectueux de la tradition et laisser les cerises intègres, avec leur petit noyau dedans, pour que vos gourmands se cassent les dents dessus, ou s’il vaut mieux être un(e) hôte(sse) digne de ce nom et se casser les pieds à dénoyauter les cerises pour ne pas gâcher la bonne tenue de votre table avec des gens qui crachent tout le temps. C’est vrai, ça ne se fait pas de cracher à table, fut-ce des noyaux de cerises ! Car entre nous soit dit, le goût, qui m’est au demeurant fort cher, ne s’en verra pas le moins du monde altéré, noyau ou pas noyau !