Dimanche 24 Mai 2015. A propos du ris de veau…

Pour terminer un mois de Mai riche en jours fériés et autres ponts, qui nous ont permis d’avoir du temps pour cuisiner de bons petits plats, voici venue la Pentecôte.  Je dois vous avouer que le sens de cette fête est un peu obscur pour moi, mais je sais qu’elle est commune à pas mal de cultures religieuses, ce qui devrait nous mettre tous d’accord, alors fêtons ça avec de bons petits plats, qu’en dîtes-vous ?

ris de veau

Je prépare un petit dîner d’amoureux à mon chéri, et j’ai décidé d’avoir de l’audace, en innovant un peu ! Le ris de veau est mon péché mignon, et je sais que je ne suis pas seule dans ce cas, mais il est un peu effrayant à préparer pour beaucoup de monde.  Vous aurez noté, j’en suis certaine, qu’avant la terrible période de disette en abats, liée à cette saleté de prion, le ris de veau était toujours servi en sauce, très cuit, mais moelleux. Depuis le jour béni de sa réapparition sur les étals de nos bouchers, une nouvelle façon de le préparer a vu le jour : poêlé, saisi, croustillant dehors, et à peine cuit dedans. J’avoue regretter, moi qui ne suis pas nostalgique des vieilles méthodes culinaires qui donnaient souvent des plats trop cuits, trop lourds, cette époque classique et normande un peu vieillotte.

Cela fait donc un moment qu’une question existentielle me tarabustait : comment faire pour éviter la sempiternelle sauce aux champignons, et surtout à la crème, et ne pas se retrouver avec un « steak » de ris de veau, plus moderne, mais qui me plaisait encore moins ?

Je suis bien contente aujourd’hui, car j’ai trouvé une réponse, qui me convient parfaitement, et qui saura vous convaincre, je l’espère, parce que c’est vraiment super bon. Osez donc !

J’ai fait cette recette avec un tataki de thon, mais vous n’êtes pas obligés de tout tenter le même jour ! Je comprends bien que l’association puisse vous effrayer, et si c’est le cas, contentez vous d’appliquer ma recette soit au ris tout seul, soit au thon tout seul. Mais c’est plus innovant avec le ris, surtout pour ceux qui connaissent le tataki de thon. (Evidemment, me direz-vous, et vous aurez raison).

Et puis, saison plein pot pour les asperges, je vous propose ma façon de les préparer, tout simplement, mais mieux qu’à la vapeur.

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